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SOCIÉTÉ # Le running est-il [toujours] un sport ?

Quelques éléments (trois) de définition tout d'abord pour mieux appréhender la question et donc, esquisser un début de réponse ...


Activité physique, le plus souvent de plein air et nécessitant généralement un entraînement, qui s'exerce sous forme de jeu ou de compétition, suivant des règles déterminées.


Activité physique exercée dans le sens du jeu et de l'effort, et dont la pratique suppose un entraînement méthodique et le respect de règles.


Activité physique visant à améliorer sa condition physique.



Éludons d'abord - à titre liminaire - ce troisième élément de définition ... Le sport comme vecteur de "meilleure" condition physique. Un rapide coup d’œil sur les réseaux sociaux et plus concrètement autour de vous autorise un constat que seule la nativité creuse estimera paradoxale. Le running n'améliore plus la condition physique, et a fortiori mentale et cognitive. La bobologie chronique est la nouvelle doxa de la Plèbe qui court, que dis-je qui claudique. La faute sans doute à un manque de méthodologie dans l’entrainement (second élément de définition) induit notamment par la "course" à la reconnaissance crypto-sociale (déficience mentale et cognitive) ...


Considérant le sport comme une "activité physique exercée dans le sens du jeu et de l'effort, et dont la pratique suppose un entraînement méthodique et le respect de règles", le constat est plus éloquent alors!



L'anarchie de la pratique induite par un vide existentiel compensé d'endorphines frelatées et de Pouce Bleus / Kudos / Coeurs (c'est selon le réseau social stipendié) cristallise la rupture avec toute observation de méthodes, de rigueur et de respect de n'importe quelles règles élémentaires ...


Le "sens du jeu" n'est pas plus le moteur du runner moderne. Le culte de la pseudo-souffrance standardisée dans un #NoPainNoGain moyen d'une fin moribonde, le sacro-saint statut de #Finisher ...


Le décryptage de ce bordel psycho-social est quant à lui bien un SPORT ... LJQR mouille le maillot dans le respect des règles quoiqu'ici sans méthodologie particulière ...

En gesticulant bêtement sans pudeur, le RUNNER s'adonne à une pratique hors-sol sui generis qui n'est donc en rien / tout sauf du du sport selon les définitions académiques précitées, sauf à tordre la réalité et la langue française ...


Dépourvu de méthode, méprisant les règles élémentaires de la physiologie de l'effort, n'obéissant qu'à des stimuli dévoyant l'esprit sportif qu'il invoque pourtant par ignorance crasse et ego vulgaire, perpétuel blessé en contre-expertise numérique, déclassé moral à force de selfies grotesques (...) le runner ne rentre pas dans la case du sportif ...


Et c'est bien dommage. D'abord pour lui. Et pour nous.






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