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REPRISE # Jean Ouin-Ouin retrouvera-t-il sa forme de l’an dernier ?



L’heure de la rentrée sportive a sonné. Exit la coupure estivale et les fourmis dans les jambes ! Les accus sont rechargés et déjà se profilent les premiers objectifs de la saison. Mais avec @Strava, ce qui devrait être un plaisir se transforme vite en capharnaüm indigent.


Bref, les fragiles sont de retour sur les réseaux sociaux … Et nous étalent leurs doutes.



Tu nous avais pas manqué et pourtant tu te sens obligé - par une sorte de bonté qui n’est en réalité qu’impudeur crasse - de nous gratifier de tes séances de reprise sur les réseaux sociaux du running 2.0 …


On passera rapidement sur la séance totalement claquée au sol eu égard ton niveau. Un footing « aux sensations » de 14.6 km à 4’23’’ du kil’ en plein cagnard après un mois en « off » (l’histoire ne dit pas si tu as peaufiné ta condition discretos avant la reprise numérique) … Format qui, au vu de tes références chronométriques ne correspond à … rien d’optimal en terme de physiologie. Mais les plus initiés savent que la finalité de « ton » sport n’est pas la cohérence mais la validation sociale. OBJECTIF Paris 2024 du kudos …


Non, ce sont tes commentaires qui chatouillent. Le plein cagnard et le «après un moi sans courir » ne sont que le gâteau sous la cerise « en aisance et en contrôle ». Car ce qui compte, c’est la facilité, ce sont les promesses que tu fais aux autres que cette année sera la bonne, la vraie, celle des exploits que tu mérites de glaner car tel est ton désir, ton caprice.


Nuance récurrente, et en accord avec notre titre, le fameux « ce sera dur j’ai perdu toutes mes sensations » pour parapher ce 12km en 41’ vent de face (vent de sud forcément puisqu’il fait 35° celsius en soirée) … On a envie de te faire un chèque pour consoler ta grande détresse Sylvain ! Deux jours plus tard, tu clameras ton « retour aux affaires » smiley cœur dans les yeux !


NopainNogain a troqué la souffrance/la patience contre l’aisance/l’instantané. L’effort, c’est la valeur des laborieux, des limités qui trichent en suant. Le salut et le mérite ne seraient alors que l’apanage des privilégiés du gènes, l’inné ringardise l’acquis. Bref, le runner 2.0 se la joue race supérieure en paradant sur @Strava et @facebook le jour de SA reprise.


Tous les ans c’est la même chose, le même disque, le même refrain. La même rengaine. Et la même compassion dégoulinante de tes semblables. Le problème réside dans le fait que chaque année, Strava étend sa démograpgie.


Curieux.


Mais pourquoi ce culte de l’aisance. Vous vous rappelez de Célestin qui jurait n’avoir rien révisé avant l’avant-veille de son partiel de droit fiscal et qui raflait pourtant les félicitations du jury ? On vous débunke l’histoire … Célestin ne boit pas. Célestin ne baise pas. Célestin habite à la bibliothèque et méprise les « mentions assez bien » qui vaudraient tellement mieux sans les gesticulations vaines périphériques … Les QI à deux chiffres ont déjà perdu le fil de la métaphore.


Tandis que les élites enquillent les kilomètres à 5’ du kil, tu fends la bise à 4’10 pour épater une galerie qui fait pareil que toi. Le kudos réciproque consolide un schéma délétère qui te nuit. Dommage … Le mieux est l’ennemi du bien et donc, malgré tes progrès, tu te gâches. Et tu emportes tes semblables (le Tout) avec Toi (l’une des parties le composant) dans l’abîme du grossier.


Courrais-tu avant l’ère facebook et strava ? Sincèrement … Non ou alors moins. Au mieux, pas de la même façon. Et tu étais sans doute moins au bord de la névrose. Quelle névrose ? Celle que tes selfies hurlent toujours plus fort à chaque sortie.



Le Joggeur Qui Râle

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