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APRES-COURSE .: Interdiction de la bière en after

Dernière mise à jour : 13 mai 2022

On ne peut plus rien dire, ni faire, ni même penser.

Désormais, c'est la sacro-sainte bière de fin de course qui est dans le collimateur des "technocrates" sédentaires en charge de régir les événements sportifs. Après les réformes scélérates (porte-dossard, master à 35 ans, licence FFTri ...) récentes, se dirige-ton vers une nouveau coup de Trafalgar ...



Tout est parti d'un fait divers à peine dramatique. En revenant d'un TRAIL, Célestin a eu un petit accident de la circulation ayant occasionné outre la toile froissée, quelques légers dommages corporels sur lui et sur autrui. Les assurances s'en mêlent et c'est le partage des responsabilités. L'usine à gaz juridique se met à cracher ses vapeurs froides ...


Le couac, Célestin avait de l'alcool dans le sang. Difficile à envisager a priori en revenant d'un 25km - 450 D+ péniblement achevés. Mais voilà, Célestin a arrosé sa médaille et son statut de #Finisher en squattant la tireuse à bières avec Jean-Run et Mathis, ses éternels compagnons d'infortune.


Si l'affaire demeure relativement anonyme dans les gazettes locales, l'affaire s'ébruite dans le petit monde du TRAIl et quelques grattes-papiers s'emparent de ce qu'on appelle désormais dans les milieux autorisés, le #BeerGate !


Et visiblement, ce n'est pas le premier incident de ce genre.


Les langues se délient et une constellation d'incidents mélangeant Running et alcool - comme l'eau et le Ricard - éructent des boyaux du passé.


Les organisateurs sont-ils tenus pour responsables des pintes tièdes et sans bulle en gobelet plastique ingurgitées avec zèle par les finishers en sueur? La jurisprudence constante grevant les tenanciers de bistrot titulaires de Licence IV d'une obligation de tempérance à l'adresse de leur aimable clientèle a-t-elle vocation ici à s'appliquer à Raymond et Marcel, les bénévoles de la buvette?


Le mystère reste entier et le monde de l'athlétisme est entaché par ces excès à répétition. Le runner en général et le traileur en particulier, auto-proclamé festif et fun n'est-il qu'une poch' plus porté sur la binouze que dans l'ivresse de la performance?


A force de tout et n'importe-quoi, se dirige-t-on vers des contrôles de gendarmerie à grande échelle et systématique à la sortie des campagnes escarpées? Doit-on radier à vie les alcooliques en salomon? Doit-on contrôler les camelbaks et leur contenu? Tourtel a-t-elle vocation à devenir sponsor officiel des événements majeurs? Peut-on imaginer des catégories prenant en compte l'alcoolémie? Le certification médical d'aptitude doit-il inclure une mesure des gamma GT ?


A la descente des buveurs de bières se dresse une montée en puissance des mesures envisageables et envisagées pour lutter contre ce fléau trop bien ancré dans l'esprit trail dévoyé.


La bière n'a pas fini de couler et de faire couler de l'encre ...


Le Joggeur Qui Râle

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