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Asruces .:: Les 7 clés pour courir vite ... et longtemps

Quand on veut on peut. Sauf quand on ne peut pas!

Bref, si certaines qualités se travaillent, d'autres sont hélas (pour toi) innées, autrement dit génétiques et cristallisent l'inégalité. La compétition n'est-elle pas par essence discriminatoire? Nous vous présentons ici 7 points qui discriminent le bon du médiocre. L'athlète du runner [2.0] ?



Sommaire:

  1. La génétique

  2. Mental et psychologie

  3. L'entraînement

  4. La gestion des blessures

  5. L'humilité et la pudeur

  6. L'hygiène de vie

  7. L'équipement






1 | LA GENETIQUE


La bien-pensance insinuée désormais partout conteste déjà le propos. On serait tous égaux, du SUB3 au 6h12 (sauf celui qui reste dans son canapé?), du kényan à l'Inuit ... Pratiquant l'exaltation de la différence jusqu'à l'épreuve du réel, l'argument est un non-sens idéologique. D'où l'adage "Quand on veut on peut sauf quand on ne peut pas" que nous reprenons à Fréderic Delavier sans la moindre vergogne.


L'athlète:

" La génétique est assurément une composante fondamentale de la performance que l'athlète optimisera par une orchestration intelligente de l'apprentissage à long terme. Sans terrain fertile, le labour ne créé pas de récolte miraculeuse".


Le runner:

"Il est carrément fasciste de parler de génétique au XXeme siècle, on sait où cela mène ce genre de théories. No pain No gain et Human is not limited sont mes devises et mon SUB5H au marathon n'a rien à voir avec ces idioties! D'ailleurs, avec mes nouvelles @Vaporfly, j'espère bien devenir SUB4 au Marathon de Paris 2022. Non non je ne suis pas confus ..."

 

2 | MENTAL & PSYCHOLOGIE


Le mental et la psychologie sont des qualités transversales à toutes les autres ou presque. Innées dans une certaine mesure, elles se travaillent également à l'entraînement. On parle de plus en plus de préparation mentale, de visualisation et même de cohérence cardiaque (pour lier mental et physiologie). La cognition permet également d'épargner son influx pendant une préparation et avant une épreuve, de gérer les aléas et les incertitudes, les doutes ... La psychologie permet au sportif de supporter la contrainte sociale, les assauts de l'égo ...


L'athlète:

" Mon coach m'a orienté vers la préparation mentale pour déverrouiller certains freins à ma progression et contourner le risque de sur-entraînement (...). Ouvert d'esprit, j'ai pu réaliser que la performance et l'intégrité physique et mentale s'inscrivent dans une posture holistique de l'être sportif. Attention aux gourous cependant ..."


Le runner:

" je cours donc je suis. Je suis donc je cours. Telle est ma philosophie inspirante que je m'empresse de partager à mes kilo-semblables du web-running dans un esprit bienveillant et solidaire. Une journée sans courir est une peine incommensurable ..."


 

3 | L'ENTRAINEMENT


L'entrainement s'inscrit dans une planification à court, moyen et long terme et la gestion de la forme et ses pics. Saison de cross-country, Indoor, course sur route, trails , piste ... On ne peut tout courir sauf à devenir un stakhanoviste bon dans tout (au mieux) mais excellent en rien (sûrement) ... Rigueur mais aussi souplesse donc pour s'adapter aux contraintes de l'existence, l'imprévue. La vie quoi ...


L'athlète:

" Depuis mes débuts, mon coach et moi avons convenu d'une démarche à long terme et pragmatique en rapport à mes objectifs en harmonie avec mes aptitudes et préférences. Le plaisir et le souci impérieux de mon intégrité guident la progressivité de l'intensité et du volume ..."


Le runner:

" Que plaisir ponctué par un selfie pour la team facebook bouche en duck face ouais ouais tu connais ... capture garmin et avalanche de data balancées à la tronche de mes semblables pour quelques likes et mots creux mais inspirants ... Sinon non ça va je cours pour me retrouver avec moi-même connecté en live à mes réseaux sociaux ..."


 

4 | GESTION DES BLESSURES (et de la maladie)


La blessure peut survenir sur un choc (entorse, chute ...) ou plus sournoisement en sanction d'un excès d’entrainement ou d'une biomécanique défaillante. La répétition du geste et de l'effort peuvent être délétères pour le sportif en quête de mieux être et c'est dommage. L'attitude face à la blessure? La sagesse et/ou la consultation. La récupération entre deux séances, le repos quand la douleur sonne à la porte. Le bon sens mérite une piqure de rappel façon @Pfizer.


L'athlète:

" j'ai la chance d'être accompagné par une équipe médicale qui me sensibilité avant tout sur le préventif. La récupération optimale et rigoureuse est mon meilleur outil pour gérer la bobologie. Écouter son corps, respecter les prescriptions des professionnels et canaliser sa fougue ... La patience. Le mental."


Le runner:

" Je prend toujours l'avis des internautes pour conforter mes biais cognitifs, quitte à poster des selfie-radios en sortant du spécialiste. Il faut dire que les médecins du sport ont tendance à avoir la main lourde sur le repos "forcé", et 15j sans courir quand le beau-frère d'un runner que je ne connais pas mais avec qui je parle sur @facebook a pu reprendre après 2/3 jours à allure lente, c'est abusé!"





5 | HUMILITE ET PUDEUR


La confrontation au chronomètre vire vers la guerre des égos et le désordre psycho-social. Ainsi, qu'il soit élite ou SUB6H, le sportif se perd parfois dans ce magma que sont les réseaux sociaux. Satisfaire un sponsor par la gesticulation ou son égo par le grimace captée en gros plan par selfie, la pornographie se réinvente ...


L'athlète:

" Mon contrat de partenariat implique une certaine lisibilité sur les réseaux sociaux. Fort heureusement mon statut et ma team me permettent de rester entièrement focus sur le sport. Je connais hélas quelques athlètes à la porte de l'élite et même quelques champions contraints de s'agiter sur les réseaux sociaux pour rétribuer quelques sponsors opportunistes .."


Le runner:



 

6 | L'HYGIENE DE VIE


Alimentation et sommeil sont les composantes indispensables à la performance et à l'intégrité à long terme. Ce sont pourtant les composantes les plus négligés, du moins en deçà d'un certain niveau de performance. Ici encore, la génétique discrimine, notamment sur le terrain pondéral ... La physiologie et ses inégalités, toujours.


L'athlète:

" On ne va pas se mentir, il faut être fit pour aller vite et longtemps. On n'y pense même pas en fait, c'est factuel. Cependant, certains athlètes, notamment féminine - sur lesquelles se surajoutent parfois la contrainte sociale - se mettent une pression de dingue qui se mue parfois en pathologie mentale ... Les élites disposent ici - comme en matière de soins - d'un accompagnement salutaire en matière de nutrition et diététique ... Il est malgré tout important de se faire plaisir de temps en temps."



Le runner:

" Après mes courses, quoi de plus mérité qu'une bonne bière et une bonne bouffe .. La vie quoi! Le running me fait tellement de bien au corps et à l'âme que je m'autorise quelques craquages ... En parlant de craquage, je dois vous laisser, j'ai rendez-vous chez mon psy et avec mes béquilles (luxation du genoux sur un trail et TFL tu connais) je crains d'être en retard, a plus dans le bus!"


 

7 | L'EQUIPEMENT


Le progrès technique offre de belles perspectives et du confort. Un fort risque d'aliénation aussi. Comme tout, le défaut réside dans l'excès. La montre GPS et son armada de data est une allié précieuse sauf à devenir une chimère ... La running à lame carbone dynamise nos foulées mais nous transforme aussi en sportif hors-sol sous perfusion de secondes gratuites mais onéreuses!



L'athlète:

" Concernant les chaussures nouvelles technologies (carbone mais aussi l'évolution des mousses), j'adopte une posture pragmatique. Je m'adapte à la concurrence en course mais je m’évertue à solliciter mon "pied" pour l'entraînement ..."


Le runner:

" Débat stérile, ce ne sont pas les chaussures qui courent gnagnagnagna ..."







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