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Le Runner est-il un poids pour les finances publiques ?

La question peut apparaitre de prime abord comme une énième provocation de notre part! Prisonnier de son registre le Joggeur qui Râle? Ou alors tout simplement constant. La gloire sur les réseaux sociaux postule davantage le consensus que le clivage! Soit. Si le sport en général et le running en particulier sont salutaires a priori pour la santé (de l'âme et du corps), l'excès ou la pratique chaotique seraient en revanche facteur de pathologies diverses.

Diagnostic!




Je cours donc je suis


On est tous d'accord, courir, ça fait du bien. Notre corps et notre âme nous remercient chaleureusement y compris lorsqu'on ose courir par temps froid! Le coureur à pied responsable et lucide saura écouter son corps et faire preuve de souplesse quand sa pratique le guide vers la blessure pour moduler le volume. Après tout, quand on court "réellement" pour le plaisir, la seule contrainte réside dans la pérennité de ce plaisir qui dure. Le coureur à pied sait faire preuve d'écologie.


Hélas, trois fois hélas, le coureur à pied s'est fait rapidement runner et aussitôt runner 2 et 3.0 dans la foulée (si on peut dire). Et c'est là que tout dérape. L'entorse au bon sens et la fracture de la décence!



Le runner est un hypocondriaque à jargon en puissance


Le runner gravite dès lors autour d'un noyau bobologique tel un électron aliéné. C'est dommage. A titre individuel d'une part car nul n'aime l'inconfort de la douleur, mais aussi à titre collectif car le runner aime se soumettre aux traitements en vogue (et onéreux) dans sa communauté.


"T'es runner et tu fais pas de kiné?! T'es pas un vrai runner quoi!" (Jean-Célestin, tel qu'en lui-même)

On caricature à peine. Pis encore, c'est parfois en deçà de ce qu'on peut lire quand on ose ENCORE consulter les groupes dédiés au running sur les réseaux sociaux. Un univers parallèle où impudeur et indigence se tirent la bourre sur la course à l'inconséquence. Où le plaisir mène à la pathologie, l'écologie au gaspillage et la bienveillance à l'indécence du "moi je".


Tout a vocation à y être objet de selfie, lequel se décline en Tout, et donc en Rien.


Ainsi,


Le runner blessé (cela arrive même aux plus sérieux et prudents) qui demande contre-diagnostic selfie-radio à l'appui à peine sorti du spécialiste!


Le runner visiblement très fier ("l'impression d'en être") de s'est vu prescrire 20 séances de kiné (remboursées par la sécurité sociale) qu'il couplera aux ondes de choc! Waouh, le warrior.



La course au traitement de niche


Les obsédés de l'orthèse équipés de leur nouvelle armure de dur au mal pour aller courir malgré le mauvais sort. "Même pas mal!"


Je suis malade mais je cours quand même car #NoPainNoGain ... oups, finalement, c'est toubib' et 5 jours d'arrêt ... la protection sociale absorbe ton intempérance comme ton mouchoir ta morve!


Autres pathologies en puissance, plus sensibles ... Celles du DSM-V. La pathologie mentale et le trouble de la personnalité. La course à l'histrionisme, au narcissisme, à la paranoïa, les borderlines ... la dépendance à la considération d'Autrui par le truchement et la médiation de l'Autre abstraction numérique ... Les réseaux sociaux en sont une formidable - et destructrice - caisse de résonance.


En bout de "course", la médaille du "finisher": la déprime et la dépression. Une course sans fin, une spirale.


Il y a les menteurs qui s'inventent des qualités, des performances. Quantité ou qualité, ou les deux, pourquoi choisir!



Quand on aime on ne compte plus (en plus c'est remboursé)


Les quérulents sont également de la partie. Ils forment l'avant-garde du running 3.0 ... Quand le runner 2.0 s'expose et finit par s'étaler jusqu'à l'impudeur, le runner 3.0 quant à lui, exige qu'on le trouve merveilleux. Y compris - et même surtout - quand il nous présente son beau caca (sa sortie de 10km en 1h12 sous la ... pluie!). Ceux-là exigent, revendiquent, menacent ... Tout cela pour des pouces bleus et des kudos. La hess!


A priori innocentes, ces pathologies de l'âme sont de véritables bombes à retardement. A titre individuel d'une part, mais aussi, et surtout d'un point de vue collectif, et au-delà encore, sociétal. Une destruction du bon sens, de la morale, de la pudeur et de l'humilité ... Un dévoiement de la bienveillance, laquelle est transformée en outils au service de son seul ego.


Le déclin cognitif en marche. Le dysgénisme rapporte moins qu'il ne coûte.


Un conseil, car il ne suffit pas de "dénoncer" ... Entraîne toi correctement, écoute ton corps, ne soit pas aliéné aux réseaux sociaux (au risque d'en faire trop pour l'Autre) et surtout, quand tu te blesses, cesse d'être FIER de la charge que tu es pour la collectivité. Le cadeau de la solidarité n'est pas prétexte à se pavoiser ...



Le Joggeur Qui Râle


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