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SOCIETE # Le running est-il le nouveau "truc" des ploucs?

Selon le Bobo, Oui! Le sport en général serait, selon la philosophie du "bourgeois bohème" de base, crypto-fasciste. Exhalation du corps et de la performance. Culte de l'effort ...



Inconsciemment, le "bobo" se sait véritable parasite du tertiaire, incarnation de la force improductive et creuse. Décrété créatif et artiste à force d'aliénation cognitive et soumission de la "Plèbe" qui le jalouse et le déteste à la fois ... Le "bobo", par sa posture anti-sport entend bien ne jamais se confronter au monde de l'effort et de la méritocratie - "tous égaux" théorique, il vend le slogan mais ne le pratique pas ! - cependant ...

... difficile d'aller contre le tsunami "course à pied", déferlante continue d'attraits (parfois vendus par un bobo 2.1 spécialisé dans les opportunismes ...) et bobo way of life compatible (les journaux spécialisés y vont de leur enquête "course à pied & veganisme ...). Et puis, c'est aussi un moyen d'être vu, de se faire voir et de feindre de côtoyer le commun des mortels ... bref de se fabriquer une apparence. Le bobo ne vit que de cela. 

Le bobo en duffle-coat et Saucony chez son fromager du Marais le dimanche matin ... sans chaussette! 

Le bobo en quelques maux ...

Nous serons bref et concis, même si nous avons beaucoup à dire sur cette plaie sociale (vouée à disparaitre sous peu - le bobo ne fait pas d'enfant et entend jouir égoïstement).

 Le bobo est un parasite du secteur tertiaire qui s'invente un talent créatif. Humaniste de confort, il encourage la générosité et le partage loin de chez lui, hors de sa rue et de son havre de paix (Marais, Abeysses et autres territoires en cours de gentrification pour les plus aventuriers en quête d'escompte de cosmopolitisme ...). Un véritable microcosme idéologique et social gravite autour de cet escroc autocentré sur lui et la culture (il apprécie l'art-contemporain dévoyé en réaction à l'ignorance des gueux, souvent au détriment du bon sens le plus élémentaire #PlugAnal ...).

Le monde du bobo est un château de cartes de postures encore relativement préservé du courant d'air ...

Hélas, il est de moins en moins faiseur d'opinion et son gauchisme idéologique compile désormais les impasses cognitives. Le point godwin est éventé.

Autre tare, les provinciaux parvenus débarqués à Paris après des études idoines altérées par le bas. Lesquels contribuent à diluer une homogénéité - antinomique du cosmopolitisme bobo - quasi-communautaire sur le plan social! Bref, sous la barbe de hipster et sous la chemise The Kooples, un gringalet athlétique et cognitif.



 Le bobo et le sport ...

 Pour ceux qui lisent en diagonal, il ne s'agit pas ici de vos petits bobos aux pieds et aux genoux! Cependant, le "bobo" est un bobo social ...

Dans nos propos liminaires, nous indiquions que le bobo chiait sur le sport et les valeurs populaires et donc populistes, et donc nauséabondes ... qu'il véhicule. Culte de l'effort, performance, pied d'égalité au départ (socialement, le bobo se dope par des produits de synthèse tels le parasitisme enrobé d'humanisme, la sous-culture érigée en Art, le rien vu comme le Tout ...), rigueur ... beurk!


Mais pris au piège par son logiciel très open source, une fraction des bobos a pu être sensible aux sirènes du running. Il faut dire que les tenants de l'esprit running 2.0 ont fait  feu de tout bois pour séduire méthodiquement les castes ... L'esprit running est par ailleurs très compatible avec les valeurs bobos dans certaines de ses déclinaisons. Le bobo dupé devra se coltiner malgré tout toutes les aspérités "quidamesques" du phénomène. Le bobo aime se croire précurseur même quand il ne fait que suivre le troupeau et dispose pour alimenter cette illusion de quelques réflexes inhérents à ses "fonctions" . Le bobo converti au sport ne peut se résoudre à s'assimiler mollement à la Plèbe. Merde, quand même! Un peu de concept, un peu de look, des postures encore et toujours et la voilà instigateur d'une autre façon de courir! Son petit microcosme esquisse l'illusion à coup de novlangue, d’événements creux et d'émulation proprette! On se croirait à Beaubourg ou chez Jeff Koons ...

Au crédit du bobo neo-sportif sui generis, quelques prédispositions héritées de son mode de vie safefood. Malgré la mandoline "tolérance et tous égaux", la caste sociale bourgeoise bohème est une dictature molle qui s'ignore: la contrainte sociale est constante dans le monde des postures et de l'apparence chirurgicalement négligée, le bobo est svelte! Aussi, notre "artiste" se débrouille bien pour un débutant. Agaçant ...

 Conclusion

Le bourgeois bohème, sous ses airs de détachement absolu, est une éponge à phénomène de mode. Qualité dérivante d'une sensibilité véritable pour quelques uns mais aussi obsession des opportunités de se montrer pour les autres, le choc bobo / running était inévitable.

Géraldine, bobo dans la force de l'âge y a même puisé un équilibre spirituel et physiologique désormais bien ancré, tout en - elle l'admet à ses heures - y exprimant son narcissisme "ego-mercantil". Mais est-elle toujours bobo? En effet, Géraldine arbore bien souvent un sourire enchanteur.

Le bourgeois bohème est triste. Par posture également (feindre un quelconque sérieux teinté de désillusion meta-politique blablabla ....) ...

L'endorphine est-elle le poison du bobo?

En proie à une certaine forme de censure - très en vogue visiblement sur les réseaux sociaux en France actuellement - nous vous invitons à partager cette chronique afin de diffuser, avec nous,  le contre-sportivement correct.



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