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#FAKENEWS .: NON, éjaculer pendant sa course n'apporte rien!

Les mauvais BUZZ font désormais Loi sur la planète du running pour tous, vulgarisé et dévoyé. C'est l'époque! Aujourd'hui, nous revenons sur la théorie de l'éjaculation providentielle en course à pied.




Propos liminaires autour de la théorie


Éjaculer pendant sa course postule stimulation. Auto-administrée ou fruit d'un échange charnel entre deux (ou plusieurs) êtres, elle est chronophage a minima. Adieu le chrono! De quoi relativiser les gains invoqués ab initio!


La stimulation sexuelle en publique est par ailleurs largement prohibé, qui par la Morale qui par la Loi. De moins en moins certes ... Se palucher dans les toilettes ou derrière un arbre? A toi de voir!


La "petite mort" subséquente à l'éjaculation n'est, enfin, pas vraiment propice à la reprise d'un effort sportif normal.




L'éjaculation délétère à la performance sportive


Biologiquement (on pense avant tout au terrain endocrinien), la théorie est hasardeuse. Extrait d'une étude de 2016* reprise sur le site de Julien Venesson:


  • "Lorsqu’un rapport sexuel a lieu le soir précédant la journée de compétition, aucune baisse de performance n’est observée, que ce soit chez les hommes comme chez les femmes

  • Lorsqu’on teste la performance physique deux heures après un rapport sexuel, celle-ci est légèrement diminuée. Cette différence disparaît 10 heures après le rapport, au plus tard.

  • Les effets négatifs du sexe sur la performance observés dans les deux heures qui suivent un rapport, sont moins perceptibles lorsque l’activité effectuée est une activité d’endurance (comparativement à un sport de force)."


L'étude n'envisage hélas pas (ou pas) l'éjaculation pendant l'effort. Gaudriole molle contre sérieux, sans doute ... Nous évoquions le sujet dans l'une de nos précédentes chroniques (ci-dessous).



 



 

Les rapports sexuels PENDANT l'effort sportif tendraient à diminuer les crampes a-t-on pu lire entre deux publicités commissionnées. Il nous apparait évident qu'eu égard les effets de l'orgasme sur l'effort et la diminution de celui-ci, la question des crampes et des traumatismes musculo-squelettiques est à reconsidérer. Moins d'effort égale moins de traumatisme, l'équation est simple.


Le putaclisme en revanche rendrait le runner paresseux et gogo. Diminué sur le terrain cognitif et culturel, il se laisserait davantage aller à la facilité la plus crasse quitte à s'armer de pathos et de philosophie vaines pour mieux supporter sa médiocrité normalisée.


L'incitation au clic docile de ce public "grand public" cible de la marchandise mondiale porte le nivellement vers le bas toujours plus profond. Abyssale.


L'entraînement et une certaine curiosité pour la science (physiologie, anatomie notamment) sont les seuls leviers pour courir mieux, sans crampe et sans mur. Le reste n'est qu'agitation, entertainment et captation de temps de demie-cervelle disponible par l'oisiveté contemporaine du confort pacifié.



* Stefani L et al., Sexual Activity before Sports Competition: A Systematic Review, Front Physiol., 2016





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